Lors d'un arrêt.. d'une pausE pipi.. ''on stand By''.. les aRmes déposéEs lors d'un ChaOs.. une brusque Pause infime voire tiMide que même lui, L'astre voiSin, n'a rien vu et rien perçu du hauT de sa roTation,
j'ai, penDant ce Laps de temPS, très courT rePos, ouvert de ce pas mon corps essayant de mettre un peu d'ordre. Rangement en triant ce qui ne l'était. Comme dans une armoire et ou les tiroirs sont bordéliQues, piLes inFernales, intermiNables.. froiSSées noircies de couLeurs fanTasques, de sons électriques, de fard pour paupièRes louRdes.
J'y ai Trouvé une enveloppe caChetéE.. remplie d'années sulfureuses savourées sans égard des autres sans soucis de la viE.. à l'époque.. d'un jour suivi d'un énièMe autre.. aux multiples aurores brunies de mauve mais aussi coiffées de voiles bleus matinaux comme il sembLerait que je les aime. De la PoudRe d'oR éParPillée.. cerTaineMent de l'Amour.. des mèchEs de cheVeux enchevêtrées.. certaineMent les miEns.. des bouts de dessins auréoléS.. certaineMent les liGnes de Mes mains.
TranscendaNce pénétrante d'un corPs à une époque maléable à souhait.. élasTicité teinTée d'argenT.. tentant vainement de charMer les PlanèTes.. courTisant eT éPousanT touTes les LuNes les PLus InfiDèles les Unes que les AuTres.. essaYant même d'accrocher D'auTres étoiles tellement proches d'en bas et.. si lointaines de moi.
A foRce de Ranger et Trier j'ai mis la main sur un parchemin aussi vieux que laid.. une sorte de route tracée au crayon à demi effacée.. moi tout cracHé me suis je entendu dire, un riCtus accomPaGnant mes penSées. Ignorant ces traCés aux forMes inconnuEs.. comme celles d'hier.. ou celles d'avant.. des souvenirs dont on ne veut plus entendre parler.. ces voix connues dont on ne veut plus écouter aux visages si beaux mais si fades aussi.. dont on ne veut plus regarDer.. comme des souvenirs passés, enFouis et dont on se dit que c'est passé.. Trépassé.. Flingué,
un uLTime envol m'a alors été accordé une seconDe fois Sans escaLe.
J'ai pris place.. un aller simple en pocHe sur ce grand oiseau me tenant la main comme quand j'étais Gamin.. m'éloignant de là.. d'ici.. battant des ailes en croyant de nouveau.. à nouveau mais, reculant aussi bien malgré moi.
J'ai alors goûté aux joiEs de revenir plâner comme auparavant.. fraternisant avec cette divine Borderline de Vie.. ce trouble d'émoTions.. ce sentimenT de déjà Vu.. de douCes larmes dispersées et recueilliEs çà et là.. dans ces maiNs tenDues.. toucHantes PerLes LuiSantes.. prisonnièRes agrandissant mon esPace temPs comme sur un buvard absorbanT ma vitalité.
Larmes piMentées à mon goût.. que je connaissais.. sans pour cela savoir qu'un jour elles ont été versées alors que je pleurais.
Ma borderline
